Chaque 1er samedi du mois à 10h.
Un.e invité.e, 30 minutes de rencontre pour se raconter, suspendre le temps, ressentir, découvrir un projet fait ou à faire.
Une émission proposée et animée par Mélanie Masson. De la spontanéité, de l’imprévu, des surprises, de l’engagement, de la passion, des mots, des voix, des regards, des silences… pour partir, ensemble, à la rencontre d’un.e invité.e surtout d’ici et parfois d’ailleurs.
Écouter, embarquer, laisser la porte ouverte. Ici on partage ! Allez, en piste ! Il est l’heure de prendre le temps, juste le temps d’un instant.
Émission mensuelle créée avec l’accompagnement de Radio Grenouille, proposée, animée par Mélanie Masson.
• Avec l’équipe régulière : Laurie-Anne Toulemont, Béatrice Dedieu, Clémence Fulleda, Mélanie Masson (et toutes les bonnes âmes qui vont et qui viennent sur les ondes).
• Générique et habillage : Sébastien Géli, Laurie-Anne Toulemont, Mélanie Masson, Radio Grenouille.
• Réalisation : Djil, Radio Grenouille.
Crédit logo : Saïd Azrombaz
La page facebook de l’Instant d’Eux – https://www.facebook.com/linstantdeux/
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L’INSTANT D’EUX Tous les 1ers samedis du mois à 10h Penser, écouter, s’marrer, être ému grâce au compositeur electro eclectique marseillais French79, au micro de Mélanie Masson www.radiogrenouille.com
Un instant d’eux pré-confinement ! Une heure avec Fred Nevché, musicien, slameur et poète.
Il a grandi au soleil des quartiers nord de Marseille, dans une famille d’origine arménienne et espagnole. Puis, il a navigué vers son rêve, sans jamais en abandonner la lumière et la noirceur. La vie quoi.
Pianiste cassant tous les codes (surtout les plus classiques) Nathalie Négro est une musicienne de talent ! Attachée à Marseille et à la transmission, elle est l’invitée du mois de février, au micro de Mélanie Masson !
Regardez donc qui vient avec son 8ème album « Cet instant » : la Grande Sophie, Marseillaise, elle a grandit à Port de Bouc et déclare, joyeusement, c’est si rare : « C’est incroyable, c’est beau, c’est bien d’écrire sur le bonheur ! ». Le bonheur de la recevoir dans cette émission reste total évidemment, il est même grand, très grand…Belle écoute de L’Instant d’Eux ! À partager sans aucune modération.
« L’amitié ne peut exister sans une admiration réciproque ». Macha Makeieff, Directrice de La Criée – Théâtre national de Marseille, est l’invitée exceptionnelle de Mélanie Masson dans L’Instant d’Eux, pendant 2h. ⛵️ Embarquez, depuis le dernier étage de la Criée, depuis sa Fabrique, pour un voyage sonore et poétique inoubliable. Une rencontre à savourer dans laquelle on parle d’enfance, de souvenirs, de famille russe et italienne jusqu’à Marseille, de parcours de femmes, de féminisme, de cinéma, de théâtre, des Deschiens, des objets, d’Alice et de Lewis, de Moriarty……et, si tendrement, de poésie ✨
« Je rêvais de mon Occitanie depuis Ivry…. La découverte de la culture occitane m’a relié à mes deux mamies, l’une de La Ciotat, l’autre du Gers. Et ça m’a tellement plu, que j’ai décidé d’être Marseillais. C’est ça l’intégration ! ». Voici les mots de Tatou, « lanceur » de Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents, Manivette Record. Lui, l’invité de l’Instant d’Eux, lui qui ne cessera jamais de nous lancer des invitations à sa table. Écoutez-le, à la table de sa cuisine à La Ciotat en l’occurrence, au micro de Mélanie Masson et avec tous les gens qui sont convaincus d’une chose, et d’une belle, dans ce monde qui bouge parfois trop vite, trop mal, et nous engloutit comme les vagues de Méditerranée : c’est la nécessité de la tendresse (bordel) et beaucoup d’humanité !
Bruno Allary c’est un guitariste de talent, c’est aussi la Compagnie Rassegna, mais c’est surtout l’élégance d’un révélateur de voix, de sons, de notes qui s’accordent sans s’égosiller. Parce qu’il est inutile de crier pour se faire entendre, comprendre…Il est avec nous dans l’Instant d’Eux, pendant 1h, nous qui avons, vous qui avez tant besoin de douceur… !
Née sur les rives de la Méditerranée à Marseille, notre invitée, mène aujourd’hui sa barque entre la cité phocéenne et Istanbul. Après avoir reçu le Prix Renaudot pour son excellent ouvrage Le Sillon, Valérie Manteau s’engage corps et âme auprès du Collectif du 5 novembre suite aux dramatiques effondrements de la rue d’Aubagne. Nous sommes ravies de vous embarquer dans cette traversée poético-poilitique !
« Je n’aime pas beaucoup les catégories qui enferment et scindent. C’est sans doute pour ces raisons que j’ai toujours exploré différents territoires, seule ou accompagnée, avec des artistes d’autres horizons. » Ce sont les mots de Claudine Galéa, autrice Marseillaise qui nous rend visite à l’occasion de la sortie de son très beau livre « Les choses comme elles sont », aux éditions Verticales. Amour et littérature au menu de ce 40ème épisode !
Camille Moirenc, c’est plus qu’un photographe qui monte dans des hélicos pour prendre de la hauteur. C’est un regard, d’une douceur infinie, celui d’un gamin aixois qui poursuit son rêve de gosse… C’est un peu le Big Brother bienveillant qui nous observe de la haut ! À son actif, 25 ans de regards sur sa région natale, la Provence, sur la France et le monde. Ça en fait des kilomètres de chemins parcourus, de pellicules et de rencontres inédites. Partons à sa découverte !
Notre invitée est un « feel-good movie » à elle toute seule. Maura Guerrera, chanteuse et musicienne installée à Marseille, s’inspire des chants paysans issus de la tradition orale de Sicile et participe à de nombreux projets divers et variés. Elle nous fait surtout nous dire que les migrations musicales ont un bel avenir devant elles…Tambourin au poing, cordes vocales grandes ouvertes, prenons ensemble le bateau pour voguer sur son flow !
Il a du talent, il aime rire, le vin, Barbara, Billy Eliot, le foot et Vincent Delerm…Homme de radio (avant tout), comédien, humoriste, mèche blonde faussement rebelle en bandoulière, toujours impeccable, élégant mais jamais snob, drôle et jamais vulgaire, simple et raffiné à la fois, Alex Vizorek a ce sourire espiègle accroché au visage d’un bourreau de travail. Que diriez-vous de le connaitre un peu mieux, au-delà de son micro ?
Que garde t-on de notre héritage ? Question essentielle à laquelle Maïlys Audouze, réalisatrice de talent, donne une réponse sensible. Dans son 1er (très beau) film documentaire, « Le Saint des voyous », à travers l’expérience d’enfermement en pénitencier pour enfants qu’a vécu son père entre ses 15 et ses 18 ans, voilà qu’elle vient justement interroger la transmission et la résilience. Au mois de mai dans l’Instant d’Eux, elle fait son cinéma ! Pour notre plus grande joie.
En avril, dépêtrons-nous des fils ! Comme le printemps n’a pas encore chassé l’hiver, L’Instant d’Eux s’est mis au chaud du studio de théâtre de la Compagnie l’Entreprise à Marseille, blotti contre notre invitée Catherine Germain. Pour rencontrer une comédienne au coeur immense, au talent fou et à la poésie sans limite, il vous suffit de tendre l’oreille…C’est simple non ? Alors, venez vous réchauffer, laissez-vous donc aller !
#MeToo, #BalanceTonPorc, #Wenstein….Marre des amalgames ? Remettre un peu de rigueur, d’humour, de joie et de clarté dans le discours féministe qui s’adresse franchement à TOUT le monde, ça vous tente ? Vous voilà dans le mille ! Anthropologue, spécialiste des questions de genre, de sexualité et de pouvoir, Mélanie Gourarier est notre « femme de mars » dans l’Instant d’Eux, femme de ce mois qui sent bon le printemps venir et femme de Marseille qui nous séduit par ses embruns. D’ailleurs au fond : quelle femme se cache derrière la chercheure au CNRS ?
Ce mois-ci, vous avez rendez-vous avec Anne Sylvestre ! Juste une femme (enfin, toutes les femmes!), qui, grâce à la magie que l’on a parfois peine à nommer le talent, nous chante à l’oreille depuis 60 ans des histoires d’une sensibilité sans détour qui nous va droit au cœur. Mais comment fait-elle pour trouver sans cesse les mots justes, prendre le temps de décrire le détail et ainsi se/nous raconter la vie en vrai ? Laissez-vous porter, écoutez le parfum d’une grande dame de la chanson à texte. De la chanson, tout court.
Vous le connaissez pour les Pastis distribués sur scène, le oaï mis joyeusement en musique avec sa bande de copains, mais finalement, au fond, c’est qui Gari ? De la douceur d’un dimanche aux Goudes au bleu de la Méditerranée, en passant par le marché du soleil en plein cœur de Noailles sans oublier de pédaler dans la lumière plutôt que dans la semoule, nous allons titiller la corde sensible de Gari Grèu. Partez à sa découverte.
Professeure à l’Université de Nice, Sociologue, Pinar Selek est féministe mais coquette, engagée mais pas découragée, militante mais pas chiante ! Depuis 1998, elle est soumise à un procès kafkaïen mais elle résiste…Avec une joie certaine qui rend franchement admiratif. Véritable symbole d’une Turquie résistante malgré la répression, qui doit pouvoir continuer à penser, à créer, à s’organiser, à lutter, elle est notre invitée du mois de décembre dans l’Instant d’Eux !
[La 30ème de l’Instant d’Eux ! 🎉] – C’est une émission à l’image du salon dans lequel elle a été enregistrée. Celui de Paula Jacques. Un bric à brac amical, chaleureux, rempli de livres, de souvenirs d’enfance, d’images d’Egypte et du Caire, de tableaux impressionnistes et de vieille commode en bois brut…Le tout à Paris, pas très loin de Belleville, sous une fine pluie de novembre. Paula, auteure et journaliste radio toujours aussi « Cosmopolitaine » est notre invitée d’exception…Alors, laissez-vous donc porter !
Que ce soit dans Barrio Chino (révélation aux Francofolies de la Rochelle 2000), Radio Babel Marseille, les Dames de la Joliette, la Cie Rassegna ou Zoppa, Sylvie Aniorte-Paz et Gil Aniorte-Paz chantent l’exil, le soleil, le mélange, l’amour de l’autre, la migration, Marseille et l’odeur des oliviers. Leur musique que l’on dit « aller-retour », leurs projets – nombreux – se forgent au grès des rencontres, sans jamais trop s’éloigner des rives de leur enfance. Les voilà en famille et en live pour l’Instant d’Eux !
Peu importe que l’on tire ou que l’on pointe ce mois-ci, Arianne Ascaride et Robert Guédiguian sont la doublette parfaite de l’Instant d’Eux ! Politique, cinéma, engagement, amour partagé, amour des gens, amour tout court. Venez rencontrer leur monde, parce que y’a pas à dire, c’est une régalade…
Dans un texte puissant intitulé Frères migrants, l’écrivain de la Créolité, Patrick Chamoiseau appelle à réinventer l’élan fécond vers l’autre, en forgeant un nouvel imaginaire. La poétique au service du politique. À cette occasion, notre invité, le réalisateur Emmanuel Parraud, nous fait découvrir son dernier film, sélectionné à ACID Cannes en 2016, sorti en France en février 2017 et salué par la critique. On y parle d’amour. Oui d’amour ! Pas de tout repos, mais d’amour quand même…D’amour des gens, des amis, des femmes, des féticheurs, des sorcières, des rêves, de l’errance aussi, et bien sûr de l’île de la Réunion ; de cette île aux mille facettes, aux milles visages, aux mille cultures, réunis dans une seule langue : le Créole, vivant, vibrant, vaillant. Moteur…Silence…Ça tourne…Bienvenue dans votre émission mensuelle qui actionne les leviers de la parole, bienvenue dans l’Instant d’Eux du mois de mai qui ne sent pas le muguet mais bel et bien la vanille !
Ce mois-ci dans ‘L’Instant d’Eux’, nous mesurons notre chance en plaçant de l’autre côté du micro, une grande femme de radio. Le temps d’une humeur bien plus que vagabonde, vous êtes conviés au creux de l’échange, intime et bienveillant, de cette voix de France Inter qui nous transporte : Kathleen Evin. Un honneur, un bonheur, bref une déclaration d’amour à partager !
Ce samedi 18 mars, à l’appel de Jean-Luc Mélenchon, le cortège de la « marche pour une VIe République » a défilé entre les places de la Bastille et de la République, à Paris. En Province, comme on dit, des hommes et des femmes se mobilisent au quotidien pour porter « un avenir en commun ». Danielle Simonnet, porte-parole de ces voix, est notre invitée de mois de mars, en toute intimité politique conjuguée (on y tient) au féminin !
Étienne Davodeau nous fait du bien. Parce que chacune de ses bulles, de ses pages, sont un partage. Parce que son amour de l’autre nous fait nous sentir un peu moins seul dans ce combat ordinaire du quotidien…
Quelques jours après le Festival d’Angoulême 2017, Môsieur Davodeau est notre invité, Bachibouzouk, c’est un honneur !
Du froid vivifiant de décembre sur les ruines de l’Oppidum d’Entremont face à la montagne Sainte-Victoire, jusqu’à la douceur chaleureuse d’une maison provençale aux volets bleus, prenez le temps de rencontrer autour d’un thé deux auteurs majeurs et de plonger dans l’émoi de Sophie, notre première invitée de l’année. Elle publie la « Correspondance, 1941-1959 » entre Albert Camus et André Malraux , aux éd. Gallimard et nous fait le bonheur d’ouvrir tel un phare les portes du mois de janvier, avec ce regard espiègle et profond sur le monde auquel il est impossible de ne pas faire confiance…Une manière pour l’équipe de L’Instant d’Eux de vous souhaiter du courage, de l’humain, du beau, bref le meilleur pour 2017, avec une caresse vocale infinie !
Il en faudrait des heures et des heures en cuve pour parler de vin. Et pourtant, la passion, la vraie, voilà l’essence même de ce qui réunit nos trois invités ce mois-ci. Trois vignerons, trois domaines viticoles en Provence, trois personnalités au cœur grand comme un magnum et aux yeux aussi pétillants que le meilleur des Champagnes : Jacqueline Guichot (Domaine de Saint Ser), Yann Chericci (Domaine de La Madrague) et Julien Vial (Château La Lieue). Avec eux, pas de gueule de bois, vous pouvez boire leurs paroles sans modération !
Évoqué dans cette émission, le grand Leonard Cohen. Une inspiration flamboyante pour Timo Ji George, notre invité, qui a a justement sorti son premier album studio The Black Tower On the Sea le 21 octobre 2016 – et vous l’aurez compris, ce n’est pas un hasard, car le dernier de Leonard Cohen You Want it Darker nous a bouleversé le même jour. Pour vous faire découvrir sa musique et son univers, on est carrément allés chez Timo, à Paris. Vous venez ? Le café est prêt !
À l’heure où sortent en salle La Relève documentaire sur Benjamin Millepied à l’Opéra de Paris ainsi que La Danseuse ,fiction consacrée à la vie de la talentueuse Loïe Fuller, quoi de mieux pour recommencer une nouvelle saison de L’Instant d’Eux que de s’intéresser à cet art si sensible qu’est la danse. Nicolas Zemmour en est l’incarnation. En un mot : passionnant !
Nicolas Moll est chercheur, et le plus intéressant dans l’affaire c’est qu’il se définit comme un « historien indépendant ». Le terme n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde ! Alors, ça veut dire quoi enseigner l’histoire en free-lance quand il s’agit d’étudier les Balkans, l’une des régions les plus complexes du monde ? Éléments de réponses et test ludique d’indépendance en cette dernière émission de la saison ! Nous tenterons d’analyser la photographie des Balkans aujourd’hui, à l’heure où l’Europe se fragilise, où les extrêmes pointes dangereusement le bout de leur nez et où le peuple se tient (encore) debout dans la rue. Préparez les trompettes et le Rakija, en terrasse au soleil en mangeant un börek pour la route !
Ah ! Le joli mois de mai 2013, vous en souvenez-vous ? C’était le printemps, les peaux se dévoilaient, les corps aussi, tout comme les voix de liberté qui s’élevaient enfin au-dessus des insultes et des mots de haine. La loi sur le mariage pour tous entrait en vigueur sur le territoire français. Trois ans après ce moment historique, et à l’occasion de la sortie du documentaire « La sociologue & l’ourson », retour sur le concept de famille, de mariage et d’évolution des mœurs avec deux jeunes réalisateurs, Étienne Chaillou et Mathias Théry, qui en ont dans le ciboulot !
Rencontre avec Serge Papagalli : homme de théâtre, de cinéma, de radio, de télé, il a connu Pierre Desproges sur France Inter et a travaillé pour Alexandre Astier dans Kaamelott…Oui oui tout ça ! Échange truculent et bonne chère en perspective. Vous en reprendrez bien une part ?
Samedi 13 février c’était la « Journée Mondiale de la Radio ». L’occasion rêvée qui fait le larron ! L’instant d’une lettre d’amour à la radio, à travers une suite de portraits exceptionnels de celles et ceux, célèbres ou non, qui font la radio (Serge Papagalli, Sophia Aram, Nicole Ferroni…), d’archives oubliées, de chroniques bien léchées, de pépites musicales, de fou-rires et de créations sonores…Une émission multi-formes à savourer sans modération, car quand aime, on se lasse jamais.
Besoin de solutions pour « faire-avec », avancer ensemble, autrement en 2016 ? Écoutez la première édition de l’année à bord d’un TGV avec Emmanuel Vergès, ancien directeur de ZINC Arts et Cultures Numériques, nouveau coordinateur de l’Office, et toujours passionné d’accompagner les transformations culturelles, sociales, éducatives, économiques, organisationnelles dans une société en régime numérique. Coopération, modèles de pair à pair, alternatives, usage créatif des nouvelles technologies, énergies positives, critiques constructives, amour et bien plus encore…Attention à l’ouverture des portes, attention au départ !
Dans le sourire d’Innocent Yappi, c’est toute la chaleur humaine de la Côte d’Ivoire qui nous virevolte au visage, c’est un plat improvisé de banane planteurs mijotées dans une sauce tomate gorgée de soleil qui nous envahit l’âme et les papilles, un jour d’automne, au coin du poêle…« Conter n’est pas affaire de technique, c’est un art de la relation. Avec les contes et le public, avec nous-mêmes aussi. Un art d’être, et d’être en présence » disait Henri Gougaud, le maitre à penser de mon invité. Approchez, écoutez, ressentez : « il était une fois… »
Quelques jours après cet innommable 13 novembre 2015, écoutez en écho le portrait édifiant, et émouvant d’Adrienne Ntankeu, franco-camerounaise, albinos, et militante, elle s’engage au quotidien, sans relâche. Son histoire, son courage, sa sensibilité, son regard traversent les ondes. Sa voix raisonne d’amour et d’authenticité…! Pourvu qu’elle arrive jusqu’à vous, en pansant nos plaies, en touchant droit au cœur, tout en passant par l’âme sans jamais oublier la raison.
Car il faut bien continuer, quel qu’en soit le prix et l’énergie au quotidien, à tisser du lien, à nous rassembler, à nous indigner, à ne jamais renoncer à la valeur d’une vie, à nous aimer comme des fous.
Vous espérant – plus que jamais – à l’écoute…Un merci spécial à Radio Campus Paris (93.9FM), Laurie-Anne Toulemont, Julia Rondon, et Soizic Sanson.
C’est essentiel d’avoir un bon médecin. Cette phrase n’a pas d’âge. Pourtant, on l’a toujours entendue…Elle résonne dans l’oreille portée par la voix d’une tante, d’un grand père, d’un proche. Soit. Mais finalement qu’est-ce que c’est qu’un bon médecin ?
Il est rare d’en croiser sur sa route. Mon invité a croisé la mienne un matin d’été. Ses yeux sont d’une bonté sans égale, et quand il ouvre la bouche, ce n’est ni pour prescrire des pilules lobotomisées, ni pour se targuer de la ribambelle de diplômes et de spécialités qu’il traine depuis les bout du monde et cache derrière lui, par cette pudeur touchante qui révèle les perles de culture…Non, quand il dit « aaaah », c’est toute une bonne partie de la Méditerranée, du Liban, du Sénégal, qui inonde de soleil la morosité d’une époque. La sienne, qu’il remet sans cesse en question, pétillement au coin des yeux et sourire qui rassure.
Allongez vous et dîtes 88.8 et non 33. Oh oui ! Vous êtes dans l’Instant d’Eux, sur Radio Grenouille et (même hypocondriaque) vous êtes en toute sécurité…
« Il n’y a pas de bonne cuisine si au départ elle n’est pas faite par amitié ou amour pour celui ou celle à qui elle est destinée. » C’est Paul Bocuse qui l’a dit ! Ah, allons bon, là voilà peut-être la porte d’entrée dans les coulisses de l’assiette…ce serait donc l’amour, la passion, l’émerveillement !
Mon invité y arrive t-il à être encore étonné ? Il est critique culinaire, alors les restos, il connait. Chemise impeccable, il a l’œil rieur, le sourire espiègle toujours prêt à être dégainé, un ego aussi surdimensionné qu’un Opéra trois chocolats…Du moins c’est ce qu’on peut entendre de lui…Son blog s’appelle tout de même : « Le Grand Pastis de Pierre Psaltis ». Pas gagné pour le message d’humilité non ? On le craint dans le milieu des casseroles… Car sa plume est acérée, tout comme sa fourchette, son palais sans compromission, mais son regard est tendre…Il doit y avoir un cœur d’amande douce là dessous…Cuisinons le ensemble, voulez vous ?
Vous l’écoutez tous les mercredis à une heure bien matinale sur France Inter. Elle est drôle à la scène comme à la l’antenne, dans la vie encore davantage. Elle a du charme, elle a du chien, elle a tout pour elle. Un tonnerre d’applaudissement pour Nicole Ferroni, l’invitée EXCEPTIONNELLE (et surtout exceptionnellement humaine et humble) de L’Instant d’Eux !
On parle souvent Méditerranée, pays de l’autre rive sur Radio Grenouille. Les révolutions arabes c’était en 2011, 4 ans déjà…Que sont devenus ces jeunes, ces voix novatrices et libres de la Révolution ?
Pour tenter d’y répondre, Nina Hubinet, une journaliste sensible, également auteure et créatrice d’un web-documentaire éclairant sur la jeunesse égyptienne engagée. Une série de portraits, chacun faisant résonner des thèmes comme l’art, la politique, la culture, la religion, l’amour aussi…Car, rappelons le, c’est au printemps qu’il se vit le mieux…Retour à son printemps, le printemps égyptien…
Que reste t-il quand tout est perdu ? La musique.
Qu’y a t-il quand, le matin, il est si difficile de sortir de la couette ? La musique.
Qu’est ce qui transcende le quotidien, l’amour, la vie en somme ? La musique.
Pour nous guider dans le monde merveilleux des notes et des croches, un initié dont la lueur et la fraicheur se trouvent encore dans ses yeux : cette flamme que Federico Garcia Lorca appelait alors le duende. Le groupe Watcha Clan est dans « l’Instant d’Eux » et son représentant Supreme Clem, le DJ capuche du groupe. On parle de l’origine du groupe mais aussi des nouveaux projets frétillants et prometteurs…
Débranchez les amplis, aujourd’hui place à nos voix ; nous sommes en acoustique !
Le nom de mon invitée ce mois-ci sonne déjà comme un voyage : Sarah Sajn.
Son parcours est atypique mais il y a un fil rouge : une passion inconditionnelle pour les Balkans, ce creuset européen, cet ailleurs fascinant dont l’histoire, le présent, et l’avenir nous dit, en creux, quelque chose de nous. Un pays en particulier occupe tout son temps, son doctorat même : la Bosnie-Herzégovine.
Recherche, identités multiples, montée des extrêmes, peur profonde d’une autre guerre civile, espoir, avenir et solutions, on en parle aujourd’hui et on prend le temps de le faire ensemble : car pour comprendre, il est hors de question d’être une femme pressée. Que vous soyez européen, sceptique, citoyen du monde, ou tout autre appartenance : embarquez !
La ville est notre espace de jeu. Et mon invité la connait bien.
Luc Joulé est directeur du Festival Image de Ville, certes, mais d’abord réalisateur : le documentaire social c’est son dada, il le maitrise parfaitement à l’écran pour mettre en lumière ces invisibles qu’on ne voit pas et qui pourtant font le monde d’aujourd’hui. En 2004 « Les Réquisitions de Marseille », ou l’histoire de la gestion démocratique d’entreprises dans l’immédiate après-guerre, co réalisé avec Sébastien Jousse. Il continue en 2009 dans cette veine sociale, et collabore à nouveau avec Jousse sur un nouveau sujet social, « Cheminots », qui met en scène ces hommes et ces femmes qui font le rail et les trains. Vous montez ? En route, ensemble !
« L’instant d’eux » commence l’année 2015 en fanfare, paillettes, mouvements de caméra et montée des marches…avec la réalisatrice Rebecca Zlotowski. À son actif, 5 films (2 courts, 3 longs métrages). Il faut croire que Léa Seydoux, « une actrice qui réinvente quelque chose de la féminité » dit-elle, lui a portée bonheur : elle joue le rôle principal dans « Belle Épine », puis dans « Grand Central » aux côtés de Tahar Rahim. Deux films remarqués ou primés à Cannes : l’un en 2010 à la Semaine de la Critique ; l’autre en 2013 pour Un Certain Regard.
Mais quelle femme se cache donc derrière ce talent avéré ? Rebecca Zlotowski a joué le jeu de L’Instant d’Eux avec un charme fou, une humilité sincère et une intelligence décapante. »Et nos yeux se rencontrèrent… ». Pour le plaisir de vos oreilles !
Cyril Carret est un éphèbe, un homme (un vrai), une belle personne quoi.
Photographe, professeur d’espagnol, graphiste….Il a plusieurs casquettes, de multiples talents et de nombreux rêves. Il les partage aujourd’hui avec nous, en toute sensibilité.
Eva Doumbia est metteure en scène.
Ce mois-ci, on y parle identité(s), immigration, théâtre bien évidemment, écriture, couleur de peau, féminité mais aussi néo-colonialisme. Un programme chargé d’actualité, sans concession ni compromis, avec une artiste passionnée, engagée et féministe. Maryse Condé, grande écrivaine de ces sujets, nous fait fait l’honneur de témoigner dans l’émission. Une vie sans fard, pour citer l’un de ses nombreux ouvrages.
Cinéma 100% féminin pour évoquer le projet ambitieux et original d’Emma Lebot et Camille Rosa : un web-documentaire que ces deux jeunes et talentueuses réalisatrices sont en train de construire pas à pas. Son nom : « Rêves d’en face ». Un voyage dans trois territoires divisés au cœur de l’Union Européenne : Nicosie à Chypre, Mostar en Bosnie et Belfast en Irlande du Nord. Plutôt que de questionner ceux qu’elles croisent sur leurs éventuels problèmes avec leurs voisins, elles ont choisis (et c’est ça un gros « plus ») de leur demander de raconter un rêve que les a marqués….Une galerie de portraits et de songes pour que chacun puisse écouter les rêves de ceux et celles « d’en face ».
Il est toujours émouvant de mettre en ligne une première émission. Parce que finalement, c’est un peu de soi que l’on donne dans chaque seconde, chaque minute, chaque heure d’un programme radiophonique…C’est un peu de sa poésie, de son intimité, de son regard, le tout soigneusement caché derrière le micro. Et puis, un jour, on se dit : « Allez, je me lance » ! Voici donc la toute première édition de l’Instant d’Eux, en compagnie d’un homme à tout faire : mime corporel, metteur en scène, poète, prince italien, artiste, homme sensible, tout simplement…Mais j’en dis déjà trop ! Il s’appelle Pablo Volo. Joli nom n’est-ce pas ?
