La première chose que je peux vous dire, il faudra ne pas s’en souvenir. Ça sera un mot nu comme un bonjour ou quelque chose avec les yeux. Ça sera un geste de la main, une énergie dans la voix. La première chose, c’est toujours une échappée. C’est quelqu’un d’autre venu de moi qui le prononce. La première chose, c’est moi tout entière et je ne le sais pas.
Rozenn Guilcher
La première chose que je peux vous dire… Rozenn Guilcher (mars 2017)
Au sommaire
Le « questionnaire » décalé
– Un auteur fétiche et pourquoi ? Henri Michaux.
– Un oloé* ? Écrire partout.
– Une bonne résolution pour cette résidence à La Marelle ? Ne plus se perdre dans Marseille ?
* oloé : « espaces élastiques où lire où écrire ». Mot créé par Anne Savelli dans son livre Des oloé (D-Fiction, 2011), et repris depuis par de nombreux auteurs et lecteurs.
• Tout savoir sur Rozenn Guilcher
La première chose que je peux vous dire…, c’est une revue. Sur papier et sur les ondes, un écrivain, accueilli en résidence à La Marelle, se prête au jeu de l’autoportrait ludique. Un texte inédit, un questionnaire décalé, une conversation sur le projet d’écriture en cours et les travaux passés, une carte blanche sonore, parfois des invités surprise : c’est une manière de découvrir des auteurs quand ils arrivent ici…
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« La première chose que je peux vous dire… » est un titre inspiré par la première phrase de La vie devant soi, le roman de Romain Gary / Émile Ajar.
Présentation : Pascal Jourdana. Suivi de production : Fanny Pomarède (La Marelle), Pauline Gervais (Radio Grenouille). Réalisation technique : Sébastien Géli / JB Imbert.
Une coproduction La Marelle / Radio Grenouille