Emplois saisonnier – L’art contemporain turc s’invite à la Friche

Diffusé du 25 jan. au 13 fév. 2010
Par Xavier Thomas

Mp3 25 01 10 Emploisaisonnier 1.
Mp3 25 01 10 Emploisaisonnier2 Arrangements.
Mp3 26 01 10 Emploisaisonnier 3 Lavilleblanc.

Dans le cadre de la Saison de la Turquie en France, Sextant et plus et IKSV (İstanbul Kültür Sanat Vakfı) s’associent pour proposer à la Friche, du 9 jan. au 13 fév. 2010, une triple exposition intitulée Emploi saisonnier.

Venus d’İstanbul, İzmir, Antakia ou Diyarbakır, de nombreux artistes étaient invités par les deux commissaires de l’exposition, Véronique Collard-Bovy et Çelenk Bafra, à rendre compte des problématiques urbaines, sociales et culturelles des villes du pourtour méditerranéen à travers un dispositif de résidence à la Friche, pendant l’été et l’automne 2009.

Trois expositions simultanées en résultent, que nous vous proposons de visiter en leur compagnie.

Quelques uns des mots qui m’étaient jusqu’alors mystérieusement interdits
Première partie de l’exposition, sur un intitulé emprunté à un poème de Paul Éluard adressé à André Breton, dans laquelle le non-dit se transforme en bien vu ! On visite cette expo en compagnie de Çelenk Bafra, accompagnée de l’artiste et curateur Şener Özmen, on découvre aussi une pièce de Berat Işık intitulée You are surrounded. [15′]

Arrangements
Deuxième proposition, autour de ces « petits arrangements » au quotidien, avec l’histoire ou les sentiments d’appartenance. Des oeuvres proposées par de jeunes artistes en rupture avec l’exotisme trop souvent attendu par l’occident en matière de production artistique. On visite cette exposition en compagnie de Véronique Collard-Bovy, qui nous présente deux artistes : Merve Şendil et Gökçe Suvari, on découvre une oeuvre de Deniz Gül intitulée Ottoman cuff. [12′]

Die weisser stadt
La ville blanc
, troisième ensemble présenté par le collectif Xurban autour de problématiques sociales et économiques partagées par bon nombre de villes-ports comme Marseille et Istanbul, particulièrement les questions liées à la gentrification et de l’exclusion des minorités. L’artiste Guven İncirlioğlu nous en fait visiter le dispositif particulièrement étoffé (plus de 5000 photographies). [11′]

Merci à Célia Pascaud et Floriane Pochon pour leurs voix sur les traductions des entretiens