Une exposition à la Salle des Machines, Friche Belle de Mai jusqu’au 16 avril.
Ceija Stojka est née en Autriche en 1933 dans une famille Rroms, marchand de chevaux, nomade. Déportée à l’âge de 10 ans avec toute sa famille, elle survie à trois camps de concentration : Auschwitz, Bergen- Belsen, et Ravensbrük. C’est seulement 40 ans plus tard, en 1988, à l’âge de 55 ans, qu’elle ressent la nécessité d’en parler. Elle commence un travail de mémoire et écrit plusieurs ouvrages, qui font d’elle la première femme Rrom à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l’oubli et le déni.
A partir des années 1990 elle se met aussi à peindre et à dessiner. Son œuvre foisonnante singulière et le reflet de ces deux axes mémoriel : écriture et peinture.
Ceija Stojka, une artiste Rrom dans le siècle
par Emmanuel Moreira
Publication en France > « Je rêve que je vis » aux éditions Isabelle Sauvage