Au commencement, il y a une page écrite à moitié :

« C’est une route de campagne où plus rien n’a de sens,
tu demandes des clopes au premier venu,
pour un rêve pourri,
qui finit dans un champ,
à la terre dévorée,
en volutes. »

Une page qui traîne, une page qui se noircit, une page qui, au fil du temps, s’épaissit. Un poème : « Décibel« .
Un poème de trente pages qui se forme, un poème de trente pages noircies, un poème de trente pages noir comme un voyage dans la nuit, un poème de trente pages tourné vers la lumière.

« Décibel » est l’unité de grandeur d’un projet artistique sombre et éclairé. L’unité d’intensité nécessaire, pour dire doucement des choses qui font du bruit. Oxymores //
et hyperbole. Trajectoire ouverte. Tracée avec un vaste geste d’écriture poétique, composition musicale, tournage cinématographique.

dB = un poème, en écoute gratuite, ici : www.youtube.com/watch?v=vLudxbHH3…LExTHqamV&index=5 //
dB = une création live, le 15 mars 2018 au Théâtre du Merlan, en ouverture du Festival Avec Le Temps //
dB = un film, réalisé par Vittorio Bettini //
dB = un album de 13 titres, « Valdevaqueros« , qui sortira cet automne //
dB = un aquarium, où toutes les formes flottent. // .

Une émission avec Fred Nevché, Martin Mey, Gildas Etevenard.
Par Quentin Tenaud et Chiara Forlani. 
Une co-production avec Le Théâtre du Merlan.