2015_01_19_rumbaketumba_sintonias-web
En ce début d’année, retour sur les tous derniers sons latinos sortis et arrivés fin 2014.
Les musiques latines, fortes de leurs traditions, peuvent se permettre d’expérimenter et de se frotter à d’autres sans pour autant perdre leur identité.
Le résultat avec la fille de Jesus « Aguaje » Ramos du BVSC installée à Paris en Dame Blanche, de New York le groupe Peliroja et Los Crema Paraiso et dans une autre registre le percussionniste Bobby Matos depuis le Bronx, pour terminer avec la franco-chilienne Ana Tijoux.
Playlist Sintonias
« PIRATAS » – LA DAME BLANCHE (Wakan Tanka Prod.))
La cubaine Yaite Ramos aka La Dame Blanche, que nous verrons en show-case à Babel Med Music Forum fin mars accompagnée de El Hijo de la Cumbia, présente son premier album. Hip hop et nu cumbia sont au menu. Mention spéciale à ses lyrics, particulièrement réussis et réfléchis dans les morceaux hip hop. Une nouveauté qu’on a hâte de voir en live.
« RITMO & BLUES » – BOBBY MATOS (CD Baby)
Une belle rencontre entre musiques afro-caribéennes et afro-américaines. Des standards retravaillés avec une prédilection pour le titre d’Horace Silver chanté par Joe Bataan et la version jazzy de Bruca Manigua composée par Arsenio Rodriguez.
« INJUSTICIA » – PELIROJA (Mri Associated)
Des transfuges des groupes de Pedrito Martinez et de Los Hacheros réunis autour de Jacob Plasse pour exprimer sans étiquette leur identité new-yorkaise. Influencés par le funk, le blues, le jazz, l’éthiopian jazz, la rumba congolaise, l’afro-beat et les rythmes afro-latinos, les voici avec un premier album qui a déjà fait pas mal de bruit dans les radios globales.
« EL DEBUT » – LOS CREMA PARAISO (Los Crema Paraiso)
Comme son nom l’indique, le début de ces autres transfuges, cette fois-ci des vénézuéliens venus de Los Amigos Invisibles et de Chicha Libre. Chez eux, la tradition vénézuélienne prime, mais dans une atmosphère électrisée qui leur a déjà valu le surnom de joropo psychédélique.
« VENGO » – ANA TIJOUX (Mis)
Du hip hop chilien qui dérive beaucoup trop vers des sonorités de pop music, mais la franco-chilienne sauve quelques meubles avec ses invités, notamment la rappeuse palestino-britannique Shadia Mansour qui vaut à elle seule le détour.