RUMBAKETUMBA – FRESCAS COSECHAS

Palo-No

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Fraîche récolte de saison, l’actu musicale nous surprend par son nombre et sa qualité, vous avez dit crise ?

Un aperçu du présent de la prolifique scène latine qui livre à nos oreilles attentives la route à suivre en matière sonore.

Paquito D’Rivera nous propose sa fusion jazz-classique, Palo! en fait autant avec l’afro-cubain et le funk, Amparo Sánchez confirme sa carrière solo en France, Bobby Sanabria et la Manhattan School of Music pour leur hommage à Harlem tandis que le Nortec Collective se retire avec un dernier album.

 

Sélection Frescas Cosechas

« PALO! LIVE » – PALO! (Rolling Pin Music)
L’afro-cuban funk de cette formation de Miami, arrivé comme un missile avec leur 1er CD, revient avec un album live où l’on mesure l’efficacité de leur direct. Une proposition originale qui ne ressemble à aucune autre et qui rejoint le petit cercle grandissant des formations aux sonorités innovantes. Un groupe dont le live reste encore inédit en Europe.

« ESPIRITU DEL SOL » – AMPARO SANCHEZ (World Village Music)
La madrilène confirme avec ce 3ème album solo sa carrière après Amparanaoia. Toujours charismatique, elle maintient son discours alternatif et rend un vibrant hommage à l’Amérique Latine, ses tribulations et ses légendes, en alternant chanson, reggae, boléros et mariachis, entre autres. Album à paraître le 7 octobre avec présentation live à Paris.

« ¡QUE VIVA HARLEM! » – MANHATTAN SCHOOL OF MUSIC (Jazzheads)
L’afro-cuban jazz orchestra de l’école de musique de Manhattan dirigée par le percussionniste Bobby Sanabria pour un hommage à Harlem, là ou où tout a commencé pour le jazz afro-cubain. Un orchestre plusieurs fois primé dans un vibrant travail de reconnaissance vers les créateurs, de Machito à Duke Ellington. Mambo times, explosif à souhait.

« MOTEL BAJA » – NORTEC COLLECTIVE presents BOSTIC & FUSSIBLE (Nacional Records)
Le collectif electro-mexicain tire sa révérence et annonce sa dissolution avec ce dernier album. On retrouve à trop petite dose ce qui les a distingué au tout début, leur touche traditionnelle et instrumentale qui dominait avec autorité les rideaux électroniques. Peut-être pour mieux rebondir vers d’autres aventures ? une affaire à suivre …

« JAZZ MEETS THE CLASSICS » – PAQUITO D’RIVERA (Sunnyside)
Le prodigieux clarinettiste propose une rencontre du jazz et du classique selon ses influences reçues. Présenté pendant trois jours au club Jamboree de Barcelone, cet album fait de Chopin et de Beethoven de sacrés fêtards sans oublier la touche cubaine du classique Ernesto Lecuona et quelques compositions originales du maestro.

« URBAN & LATIN GROOVE » – LO PEOR (Yourkali Music)
Après dix ans de scène, ces madrilènes dont le nom signifie « le pire », démontrent le contraire de ce qu’ils annoncent avec une salsa qu’ils s’approprient sans se prendre la tête. Il en ressort une interprétation de, et basée sur, les classiques qui réjouit par sa fraîcheur sans prétentions et, dans notre sélection, par ses invités de marque.