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« Anarchie, personnalité terrifiante, excellente chevelure naturelle et sonorité à donner la chair de poule« , c’est ainsi que le site de la Bienal de Flamenco de Sevilla décrit le dernier cantaor à posséder l’art du flamenco dans sa forme la plus ancienne.
Manuel Agujetas délaisse la forge familiale pour se consacrer très jeune à la musique. Son père avait déjà le même surnom, agujetas signifiant courbatures en espagnol, comme celles que le vieux avait à la mâchoire après avoir chanté pendant des heures.
Il ne savait ni lire ni écrire, mais il mettait le public à ses pieds partout où il allait, avec sa voix rocailleuse et profonde. On écoute Manuel Agujetas en différents palos flamencos pour un hommage à ce monstre qui emmène avec lui le secret du flamenco le plus pur.
Puis, quelques actualités discographiques : El Niño de Elche, et son album Voces del Extremo consacré comme meilleur de l’année par la critique espagnole, le guitariste Juan Maya et son approche funky dans son album Garabateando, le toujours efficace El Barrio avec sa dernière production Hijo del Levante, et en prime, une poignée de classiques pour remettre tous ces nouveaux poulains à l’heure de la jondura.
Playlist Agujetas
No te mires en la fuente (tangos) – Manuel Agujetas
En Grana y en Sevilla (Bulerias) – Manuel Agujetas
Me perdiste (fandangos) – Manuel Agujetas
De una mocita (bulerias) – Manuel Agujetas
Bulerias – Manuel Agujetas
La Chamelona – Pericon de Cadiz
Compases Flamencos – Antonio Sabicas & Diego Castellon
A mi Malaga la bella – Fosforito
Nadie – El Niño de Elche
Vendimias Moras – El Barrio
Santa Maria – El Barrio
La Fumaracha – Juan Maya
Seguiriyas – Manuel Agujetas
No te mires en la fuente – Manuel Agujetas
Compañero del Alma – Mercedes Sosa et Pata Negra