Aujourd’hui, écoutons ensemble un ouvrier-coopérateur de ScopTi,
ScopTi est une entreprise particulière. Produisant des infusions et des thés, elle est née en 2014 de la reprise, par ses salariés et après une lutte de 1336 jours, de leur usine, Univelver voulant délocaliser sa production en Belgique et en Pologne, après une première délocalisation du Havre à Gémenos.
Cet ouvrier ne travaille donc pas dans une entreprise appartenant à des actionnaires. Il travaille dans une Scop, une Société Coopérative de Production.
Dans une Scop, le pouvoir est distribué en fonction de travail : tout salarié travaillant a une voix lors de l’élection des membres du conseil d’administration et des votes en assemblée générale.
Cette coopérative n’est pas isolée de son environnement, des contraintes des marchés et des coûts de financement. Mais quelles sont les décisions prises par ces salariés pour organiser la production ou répartir les salaires ? Que décident de produire ces coopérateurs ? Que deviennent le travail et le rapport au travail quand les salariés possèdent leur entreprise ?
Écoutons ensemble le plaisir de la parole retrouvée d’un ouvrier-coopérateur sur son entreprise et son travail.
Essayons de sentir le parfum revenu du tilleul et de la menthe, du citron et du thym.
Bonne écoute sur La parole au Travail.
Les infusions et thés de Scopti sont disponibles ici.
Cette émission a été réalisée en partenariat avec Le Ravi, le mensuel qui ne baisse pas les bras.
La Parole au travail, une série documentaire mensuelle de Christophe Massot réalisée avec Radio Grenouille et soutenue par la Fondation Syndex.
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Contact : Christophe Massot