VIH/Sida : Piqûre de rappel !

03_fiche_association_aides_photo_bandeau_cdh_beaubourgLe VIH/Sida a plus de trente ans. Bien-sûr, les progrès scientifiques sont considérables, surtout en matière de traitement. Grâce à la trithérapie apparue dans les années 90, les personnes vivant avec le VIH/Sida peuvent continuer à vivre normalement.

L’actualité de ces derniers mois à Marseille : un vaccin curatif testé sur une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH. Un espoir pour remplacer le traitement de la trithérapie, à tempérer cependant. Car le véritable enjeu aujourd’hui reste le dépistage, véritable crédo de l’association AIDES : en France, environ 30 000 personnes ignorent leur séropositivité.

Interviews et reportages au cœur de l’association AIDES, avec ses volontaires, ses militants, ses actions, ses espoirs, pour continuer la lutte scientifique mais aussi sociale et vaincre le VIH/Sida.

  • Episode 1 : Entretien avec Marie Suzan, Présidente de AIDES pour la région Rhône-Alpes Méditerranée, et scientifique de formation (en immunologie et virologie).
    Marie Suzan revient sur les chiffres du VIH/Sida en France, l’intérêt du dépistage, et le traitement comme outil de prévention. Mais aussi l’actualité à Marseille : un vaccin curatif testé sur un échantillon de personnes vivant avec le VIH. Elle évoque les progrès sociaux qu’il reste à accomplir et le concept de « disance ».
    Piqûre de rappel – Épisode 1
  • Episode 2 : Entretien avec Frédéric LERT, formateur chez AIDES, vivant avec le VIH.
    Frédéric Lert est volontaire chez AIDES depuis 10 ans. Pour lui, il s’agit surtout d’un engagement citoyen. Il fête ses 30 ans de vie avec le VIH/Sida. Il revient sur les débuts de l’épidémie, nous parle des discriminations sociales encore trop présentes, et de la formation des volontaires car il est maintenant lui-même formateur au sein de l’association.
    Piqûre de rappel – Épisode 2
  • Episode 3 : AIDES en action, prévention et dépistage au Parc Borély.

    AIDES est avant tout un acteur de terrain. Le camion de l’association se balade dans la ville et dans les lieux où les populations les plus touchées sont les plus accessibles. Les volontaires et les militants de l’association proposent d’informer et de dépister. Aujourd’hui, le camion AIDES est garé au Parc Borély, un « lieu de drague extérieur ».
    Piqûre de rappel – Épisode 3

  • Par Marjolaine CASTEIGT – Mars/avril 2013