Nous débutons l’année entre feu et glace, avec une série islandaise. Six contes et nouvells, de la genèse de la mythologie viking jusqu’aux récits fantastiques de l’auteur contemporain Sveinbjorn I Baldvinson.
Contrairement aux autres séries, les textes n’ont pas été sélectionné par les trois libraires de Maupetit – Actes Sud, mais par Alexandre Schorderet, élève-comédien de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
La série s’élance dans la contemplation de ces paysages en ancien norrois que les vikings ont gravé dans leurs mythologie. Voici un mégalithe de la culture islandaise : l’Edda de Snorri Sturluson. Sturluson nous livre, depuis le XIIIe, les secrets de l’origine du monde et des divinités nordiques à travers les interrogations bien téméraires du roi, de ce que fut ensuite la suède : Gylfi. Un roi curieux de l’œuvre des dieux, qui n’hésite pas à poser des questions aux entités qu’il rencontre : le très haut, l’égal du très haut et le tiers. « La genèse viking », ou le récits des premières questions que le roi Gylfi posa, sous l’habile pseudonyme de Gangleri.
La genèse. Des récits contés par Edith Mailaender, Pablo Jupin, Clementine Menard et Alexandre Schorderet, élèves-comédiens de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Snorri Sturluson nous emmène au cœur des glaciers moyenâgeux pour y faire la connaissance de Loki, ce dieux si controversé dans l’Edda, l’œuvre mythologique du XIIIe siècle. On dit de Loki qu’il est splendide d’apparence, mais mauvais de caractère et très lunatique. Il est connu comme le détenteur de la ruse permettant d’accomplir toutes choses : les mauvaises par humour et les bonnes pour se repentir… Mais de toutes ces erreurs, s’il en est trois qu’il regrettera le jour de la fin des dieux, ce seront ses enfants.
Les enfants de Loki & Sleipnir. Deux nouvelles contées par Alexandre Schorderet, élève-comédien de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Certains pensent qu’il y a des histoires à cacher dans le froid de l’oubli, mais si ce n’est les hommes qui les racontent, les objets finissent toujours par s’en charger. Ne dit-on pas que le froid conserve les secrets ? Icemaster, une nouvelle glaciale de l’auteur contemporain Sveinbjorn I Baldvinson.
Icemaster. Une nouvelle contée par Alexandre Schorderet, élève-comédien de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Nous quittons la côte, pour s’égarer dans les plaines entre Hoffn et Reykjavík. En 1862, l’auteur Jon Arnason s’est appliqué à collecter de singuliers contes islandais. A l’image des paysages de l’île, il n’est pas rare d’y croiser, au détour d’une ligne, quelques trolls pétrifiés, elfes cocasses ou affreux géants. Ces contes sont des souvenirs des récits appris au coin du feu, de ceux qui forgent le monde, les montagnes et les roches, les histoires et les rêves.
Les contes de Jon Arnasson. Quatre contes lus par Alexandre Schorderet, élève-comédien de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
C’est au détour de la route numéro 1 : unique route de cette ile fabuleuse, qu’Edith Mailaender, Clemantine Menard, Pablo Jupin et Alexandre Schorderet nous content aujourd’hui les dernier contes populaires islandais collectés en 1862 par Jon Arnason. Voici l’histoire de l’infortuné Brijam et du bien malin Undravindil.
Le sac de mots. Une nouvelle contée par Edith Mailaender, Clemantine Menard, Pablo Jupin et Alexandre Schorderet, élèves-comédiens de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Les mots semblent manquer pour vous parler des origines de la langue islandaise. Dans cette nouvelle de Thorarinn Eldjarn, nous en apprenons plus sur le sens de ses mots, qui ne fut pas toujours aussi évident qu’aujourd’hui à saisir.
Le sens des mots. Une nouvelle contée par Alexandre Schorderet, élève-comédien de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Les petites lues s’apprêtent à quitter les récits de l’Edda mythologique du 13e siècle sur un dernier conte de Snorri Sturluson, qui ne pouvait pas nous quitter sans nous parler, dans un sourire, de la seule honte qu’ait connu le grand Thor. Dieu de la force et non de la sagesse, Thor n’aimerait pas que cette histoire soit relatée, mais c’est mal connaître les petites lues que de penser que Clémentine Menard, Pablo Jupin, Edith Mailaender et Alexandre Schorderet passeront sous silence la seule aventure ou l’on pu rire du grand Asa-Thor.
Thor. Une nouvelle contée par Clémentine Menard, Pablo Jupin, Edith Mailaender et Alexandre Schorderet, élèves-comédiens de l’Ensemble 24 de l’ERAC.
Bonus « Baldr » :