Street-Art : La dimension sociale – Documentaire sur les graffs et le street-art

Par Fanette Merlin et Pierre Coronas

Mp3 2010 07 05 Graff Documentaire .

Street-Art : La dimension sociale - Documentaire sur les graffs et le street-artLes débuts du street-art en France remontent aux années 80. Depuis, ce mouvement n’a eu de cesse de se développer.
Si bien qu’aujourd’hui, ceux qui apparaissaient comme des pionniers marginaux il y a une trentaine d’années sont désormais considérés comme de véritables artistes. Leur talent n’est plus à prouver.

Ils intéressent les musées, les expositions et même les collectionneurs d’art.

Speedy Graphito est un graffeur parisien. Il a commencé à créer dans l’illégalité et est aujourd’hui devenu un artiste reconnu. Ses oeuvres se monnayent pour plusieurs dizaines de milliers d’euros. Un véritable marché se développe autour du street-art. Un marché dont Epsylon Point, pionnier du pochoir qui sévit depuis la fin des années 70, ne veut pas entendre parler. Pour lui, le street-art doit être  » dans la rue « .

Le street-art a malgré tout bien évolué depuis ses débuts. Certains artistes, comme Stéphane Moscato ( STF ), s’en inspirent avec la volonté de « faire rentrer la rue dans les musées « . Mais malgré toute cette reconnaissance officielle et les appels du pied du marché de l’art, on trouve encore beaucoup de graffeurs qui créent dans la rue. C’est le cas des membres du collectif HT Crew et de Pom, Gé et Joos. Eux, n’hésitent pas à se mettre dans l’illégalité pour leur art et entrent dans un véritable jeu du chat et de la souris avec les autorités. Pour le plus grand plaisir des promeneurs urbains, Antonella Fiori en tête. Cette artiste marseillaise tient un blog (plaques-sensibles.hautetfort.com) dans lequel elle relate ses promenades urbaines dans le centre-ville de Marseille par le biais de photographies de graffitis agrémentées de textes poétiques de sa création.

La mairie de Marseille a fait part, tout récemment, de son intention d’appliquer une politique de  » tolérance zéro  » envers les graffeurs qui sévissent dans les rues de la ville. Pour cela, elle fait appel à la société HTP, dans laquelle est employé M. Bonin, pour effacer les tags et les graffitis des murs en prenant soin avant tout de photographier les signatures pour constituer de véritables dossiers sur les graffeurs.