Thomas Salvador, d’un cinéma à l’autre

Depuis le 1er octobre un nouveau cinéma s’est ouvert au quartier de la Belle de Mai.
Le Gyptis, cinéma de centre ville propose une programmation de films par cycles thématiques :
Ouverture au féminin du 1er aux 7 octobre
Soyons sérieux du 8 au 15 octobre
Frissons : derrière les masques du 15 au 21 octobre
Street ? vous avez dit street du 22 au 28 octobre
Manga Manga du 29 oct au 4 novembre
Nos médias ? on s’en parle ? du 5 au 11 novembre.

Thomas Salvador, réalisateur de Vincent n’a pas d’écailles, film projeté en avant-première au Gyptis, est avec nous en studio.
Premier long métrage pour ce cinéaste acteur qui a réalisé quelques court-métrage dont De sortie, Là, ce jour et Une rue dans sa longueur.
Il est venu accompagné de Youssef Hajdi, comédien dans le film.

13h30_thomas_salvador-web

par Emmanuel Moreira

Toute la première partie du film Vincent n’a pas d’écailles est une entrée dans le monde de Vincent. D’abord nous le voyons comme pris dans une rêverie intérieure, c’est toute la séquence d’ouverture du film. Il est comme happé par un ailleurs ou un dedans. Puis nous le voyons évoluer dans l’eau, où l’on comprends au fur et à mesure qu’il s’agit de son élément secret et sauvage où il trouve sa force physique, ses super-pouvoir.
Par l’eau ses forces sont décuplés.
Mais ce secret pourra difficilement être gardé pour lui même. D’abord il se servira de ces pouvoirs pour effectuer son travail. Puis L’amour, sera son moment de confidence. Enfin, à l’occasion d’une bagarre où il voudra aider son ami, il fera usage de cette force physique qu’il ne semble pas encore tout à fait maîtriser dans sa puissance, blessant grièvement une personne.
Le secret désormais exposé, en pleine lumière, voilà Vincent devenu bête que l’on chasse. S’engage alors toute une course poursuite où il apprendra à maîtriser cette force sur-naturelle.