Revenants – 1ère partie [120′]
Après » Les Embrasseurs d’Arbres » en juillet 2010, 7 chroniques forestières, et une première nuit exaspérante en février 2011 autour de Gil J Wolman, 5h15 de flux poétique, une nouvelle aventure nocturne, constituée d’images et de sons proposée par Dominique Meens.
Dans la nuit du 16 au 17 septembre 2011 au Polygone Étoilé, sur le stream www.radiogrenouille.com et sur le 888 fm.
De 0h à 3h30 ( accueil du public au Polygone : 23h30 )
Entrée Libre.
« Je suis allé à S*** une première fois parce que j’avais besoin de vacances. Je suis sorti bien vite du lieu où j’étais et j’ai croisé les revenants de S***. Tout le monde revient à S***. Celui-ci parce que chaque matin il part bosser à N*** et que chaque soir il rentre chez lui. Cet autre parce que, vivant à la capitale ou dans sa banlieue, il a jugé que ça ne pouvait plus durer et qu’il lui fallait revenir à un rythme de vie plus ceci ou cela, moins cela ou ceci. Cet autre parce qu’il y est passé et qu’il voudrait savoir ce qui s’y passe, exactement. J’y suis donc revenu. Gaël Gillon m’a rejoint, nous avons enregistré ce que nous pouvions, et monté trois heures et demie de ce que nous appelons radafionie. En ce temps-là, les documentaristes d’une télévision norvégienne publiaient un long métrage : ils avaient placé une camera sur l’avant d’un train qui traversait en son travers leur pays, de Bergen à Oslo. Ces images étaient mises à la disposition de ceux qui voudraient en faire quelque chose. Là deuxième nuit exaspérante de Radio-Grenouille trouve là de quoi énerver son monde. Nous projetons le film de la NRK (http://nrkbeta.no/2009/12/18/bergensbanen/) et faisons de nos Revenants sa bande-son plutôt que de jouer du piano bastringue ou du jazz post moderne. Nous y ajouterons quelques commentaires, quand ils nous viendront. Cette nuit débute le vendredi 16 septembre à minuit, ou le 17 à zéro heure, au Polygone étoilé, à Marseille. Ceux qui ne nous rejoindrons pas pourrons écouter la bande-son sur Radio-Grenouille et voir le film à l’adresse de la NRK. Ceux qui la nuitpréfèrent dormir nous laisserons veiller tranquilles et ferons de même que les précédents, plus tard, grâce au podcast. Ce qu’il y a de bien avec la technologie, c’est qu’il y en a pour tous les goûts. Je n’en reviens pas. Tout cela, c’est évidemment en attendant que de technologie il n’y ait plus trace. Dès lors, ce sera S*** partout, nous en serons tous revenus, en Norvège comme à S***. »
Dominique Meens.