Jemna, Tunisie.
Une petite ville de 8 000 habitants aux portes du désert, qui vit au rythme de sa principale source d’économie: les palmiers dattiers. Depuis la révolution de janvier 2011, les habitants ont repris le contrôle de l’oasis, d’abord aux mains des colons français puis de l’Etat tunisien alors même que les travailleurs avaient racheté leur terre. Depuis six ans, les bénéfices servent désormais à la construction d’infrastructures utiles à la population (salles de classe, marché couvert, terrain de sport, ambulance…) dans une dynamique d’autogestion. Balade avec Tahrer Tahri, président de l’association de la sauvegarde des oasis de Jemna et Leïla, une jeune militante membre d’un groupe de soutien.
Par Margaux Wartelle