Leila Shahid, Albert Dichy, René de Ceccaty
par Marc Voiry
À Marseille, les deux journées « Sans Jean Genet » organisées par l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Marseille et le Centre International de Poésie Marseille.
À l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain Jean Genet (mort en 1986, auteur entre autres de « Notre Dame des Fleurs » et de ‘Le Funambule »), se sont déroulées en grande partie autour des relations de l’écrivain avec la Palestine, compte tenu de la présence lors de ces journées de son amie Leila Shahid, ancienne représentante de l’Autorité Palestinienne en France, aujourd’hui déléguée générale de la Palestine auprès de l’Union Européene, de la Belgique et du Luxembourg.
Une présence qui est à l’origine par la municipalité marseillaise, deux jours avant la date prévue de la manifestation à l’Ecole des Beaux Arts de Marseille, d’une interdiction pour raisons de sécurité. Raisons qui ont laissé pantois les deux organisateurs, Emmanuel Ponsard, directeur du cipM, et Didier Morin, artiste enseignant à l’école des Beaux Arts , qui ont heureusement pu bénéficier du soutien de la Région qui a accueilli le jeudi 20 janvier 2011 la manifestation à la Maison de la Région sur la Canebière.
En écoute ci-dessus, le point presse organisé le 21 janvier au cipM en présence de Leila Shahid, Albert Dichy (directeur de l’institut Mémoire de l’Edition Contemporaine, spécialiste de l’oeuvre de Jean Genet ), René de Ceccatty, critique littéraire, écrivain, Didier Morin et Emmanuel Ponsard, où il a été plus question des relations de Jean Genet avec la Palestine, que de l’interdiction municipale.