Turn the Light On. « La critique, un art de la rencontre »

Affiche-Colloque-Critique-Art-LESA-20161102« La critique, un art de la rencontre », voici le dénominateur commun de la trentaine d’invités du colloque international organisé, du 2 au 4 novembre, par trois chercheurs du Laboratoire en sciences des arts (LESA) de l’Université d’Aix-Marseille : Yannick Butel, Gilles Suzanne et Arnaud Maïsetti.

Une communauté de chercheurs, critiques et artistes se sont succédés au Théâtre Antoine Vitez d’Aix-en-Provence (02/11), au Théâtre de la Criée (03/11) et à l’Institut méditérannéen des métiers de la scène (04/11), pour questionner le geste artistique de la critique autant que les regards portés sur les oeuvres critiques.

« À l’intersection des arts de la scène et du langage, de l’esthétique et du politique, de la linguistique et de l’épistémologie, la question critique est en tout une manière de penser le triangle de la rencontre artistique entre l’œuvre, le lecteur et le monde.  » C’est ainsi que débute la note liminaire présentant le colloque, précédée d’une citation de Michel Foucault :  » la critique, ce sera l’art de l’inservitude volontaire, celui de l’indocilité réfléchie. La critique aurait essentiellement pour fonction le désassujétissement dans le jeu de ce que l’on pourrait appeler, d’un mot, la politique de la vérité. « 

Yannick Butel, critique, auteur, dramaturge, professeur en arts de la scène à l’AMU et membre du trio organisateur, nous présente les différentes facettes du colloque et la nécessité de l’organiser en 2016.

 

 

Nous étions présents au premier jour du colloque, mercredi 2 novembre, pour humer l’air réflexif qui se dégageait du Théâtre Antoine Vitez d’Aix-en-Provence. Trois enseignants-chercheurs d’Aix-Marseille Université ont servi de tremplin au colloque avec une séquence aussi vaste et éclectique que le fut l’événement : « regarder, voir, lire. »

Nous avons passé dix minutes avec les trois chercheurs de cette thématique : Mathieu Brunet, maître de conférences en littérature française du XXIe siècle, Louis Dieuzayde, maître de conférences en esthétique théâtrale et Thierry Roche, professeur en études cinématographiques. Au cours de leurs exposés, chacun s’est efforcé de poser des questions, d’engager des pistes de réflexion plutôt que d’asséner des réponses. Ils ont ensuite accepté de synthétiser leur propos pour toutes les oreilles critiques de la Grenouille.

 

 

Par Mario Bompart