Réflexion sur la froideur actuelle qui plane au dessus des eaux de la Méditerranée.
Texte :
Renverse I, Amandine Andre
Mare nostro che non sei nei cieli, Erri De Luca
Documents :
Lettre de Giusi Nicolini, Maire de Lampedusa
Extrait de Week-End, Jean-Luc Godard (1967)
Musique :
Minores, Yannis Kyriakides & Andy Moor
Vamvakaris, Yannis Kyriakides & Andy Moor
Five in Hell, Yannis Kyriakides & Andy Moor
Réalisation :
Emmanuel Moreira
La Vie Manifeste sollicite les arts pour décrypter l’actualité sociale et le politique. Au milieu des flux et de l’abondance informationnelle, cette webrevue s’attarde sur la dimension humaine, dans une approche critique et poétique.
En s’appuyant sur différents éléments sonores, c’est comme si plusieurs sens étaient stimulés à travers l’ouïe. L’auditeur est installé dans un cadre éloigné de l’agitation médiatique, presque un espace méditatif, pour une immersion; ou au contraire une prise de recul, sur la part d’humain et d’extraordinaire qui pourrait nous échapper dans l’actualité. Le récit favorise l’expérience émotive pour réaliser la folie qui nous entoure.
Plus de 1780 migrants auraient péri dans la mer Méditerranée en tentant de rejoindre l’Europe depuis le début de l’année 2015 selon l’International Organization for Migration. Dont 1300 dans le seul mois d’avril. L’IOM craint que le bilan puisse s’élever à 30 000 décès d’ici la fin de l’année.