A propos de Guintche (Marlene Monteiro Freitas), Théâtre la Criée, 17 juillet 2016
Un boxeur nous accueille à l’entrée de la salle : on dirait que Marlene a besoin de ce contact avec le public, car après, pendant une heure, elle sera toute seule ! Elle se livrera à elle même, ou plutôt à son corps qui ne s’arrêtera jamais, rythmé par la rotation de ses anches, explorant avec ses bras, mains, épaules, cou, visage et cheveux toute la gamme des expressions qu’ un être humain est capable de faire ! Long solo de batterie (je me sens parfois dans le film Birdman !), Marlene est drôle, acrobatique, colorée, un peu animalesque. Je l’adore ! Et puis elle nous fait sentir libres, car tout ce qui est normé par toute sorte de pression ou regard sociale, ici trouve sa place, sans complexes. Marlene, comme Pessoa (et comme nous ?) contient en elle une seule multitude.
par Luigia Parlati