Bouchra Ouizguen, sera à Marseille avec la compagnie O. Ensemble, elles présenteront Corbeaux, le 30 juin, le 1er juillet et le 2 juillet.
Voici ce que Bouchra dit de Corbeaux :
« Corbeaux m’est arrivé comme une fulgurance (…) Corbeaux n’est pas un spectacle mais une fuite de la scène et de ses modes de productions. C’est la gare de Marrakech que j’ai eu envie d’investir avec une horde de corbeaux sans âges. Comme un acte vital, une sculpture sonore, brute et urgente, à l’infini. » Bouchra Ouizguen
Mon amour, te souviens-tu de Bouchra Ouizguen ?
Te souviens-tu du Maroc, de Madame Plaza ?
Te souviens tu d’Aïta ?
Je me souviens de ce désir, d’aller ailleurs, de fouiller, de trouver autre chose, d’autres corps, d’autres manière d’être sur scène, d’autres manière de chanter. De ce désir de trouver une danse.
Te souviens-tu de ce que tu écrivais alors
Pour Bouchra Ouizguen la danse est une traversée, un départ rythmé par des franchissements de lignes, de frontières. Du Maroc à la France puis de la France au Maroc, de la danse orientale à la danse contemporaine, aller-retour, mouvance permanente. Le désir de Bouchra Ouizguen trace une étendue sur laquelle coexiste deux scènes, celle des chikhates et celle de Bouchra.
Et ceci encore :
Madame O. rencontre madame Fatima, ensemble elles vont constituer un premier volet d’une première danse. « Aïta », les lumières rasent le sol, les danseuses passent dans ces raies de lumières pour faire et défaire leurs rencontres, les corps s’appellent, s’offrent au touché, se retirent, exercent des fascinations et des rejets. Chaque geste est tantôt ingéré tantôt dérobé. Puis premier récit de ce voyage, madame F., grande chikhate qui êtes-vous? Le bord de la danse, le bord du chant, le bord du monde. Le bord toujours, sur lequel je me tiens et vous enchante.
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