Entretien avec Wim Vandekeybusavec A propos de What the Body Does Not Remember, reprise de la première création de Wim Vandekeybus, 1987, présentée au Festival de Marseille.
L’intensité de ces moments où on n’a pas le choix, où les décisions sont prises à notre place, comme le coup de foudre, ou la seconde juste avant l’accident qui était inévitable ; ils surgissent soudain, comme ça, et pour moi, ils sont importants à cause de leur caractère extrême bien plus que du sens qu’on peut leur donner. La décision d’utiliser cela comme matériau de base pour un spectacle de théâtre est pour le moins un défi paradoxal, car un spectacle de théâtre est considéré comme susceptible de se répéter. Mais quand tout est dit et fait, le corps ne se souvient peut-être de rien et tout est une illusion subtile du manque, ce qui aide à jalonner le jeu ou à l’épuiser.
Wim Vandekeybus
What the Body Does Not Remember
La Criée, Théâtre national de Marseille
9 juillet, 21h
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Speak low if you speak love…
Le Silo
11 juillet, 21h