Du 30 novembre au 15 décembre 2015, se tiendra au Bourget, dans la banlieue de Paris, la 21e Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la COP21 (ou Paris 2015).
Six ans après la déroute du sommet de Copenhague, les dirigeants de la planète se réunissent une nouvelle fois avec l’ambition annoncée de trouver un accord autour du « régime de gouvernance du climat ».
Derrière cet intitulé impersonnel qui dilue les responsabilités, l’urgence demeure: réduire la crise climatique de façon à ne pas franchir d’ici quelques décennies la barre symbolique du réchauffement de 2°. Les gouvernants ne sont aujourd’hui pas prêts à engager les profondes transformations systémiques que cela implique. Mais face à eux, le mouvement pour la justice climatique, qui ne cesse de prendre de l’ampleur à l’échelle internationale, entend bien donner de la voix au Bourget.
Pour éclairer ces enjeux, Critiques reçoit ce mois-ci Maxime Combes, membre d’Attac, de l’Aitec et animateur des réseaux internationaux sur la justice climatique.
Les + de Critiques
Maxime Combes a coordonné un ouvrage intitulé La nature n’a pas de prix, les méprises de l’économie verte (juin 2012, ATTAC, Ed. Les liens qui libèrent).
Retrouvez sur ce site nos émissions déjà consacrées à la question climatique et environnementale:
La nature en guerre, avec Razmig Keucheyan autour de son ouvrage La nature est un champ de bataille, essai d’écologie politique (2014, La découverte); et Un climat en crise, avec Jade Lindgaard autour de son ouvrage Je crise climatique, la planète, ma chaudière et moi (2014, La découverte).