En résidence à la Gare Franche depuis quelques mois, Jean-Luc Brisson présente au FRAC-PACA une installation intitulée Le jardin est une chose mentale, fruit de sa rencontre avec les lieux et les habitants de la cité du Plan d’Aou.

Composée de trente-trois bouts de monde flottant dans des récipients pleins d’eau, les paysages composés par Brisson sont faits de rebuts transformés en paradis miniatures. Ce sont des moments au repos, mais leur fixité n’est que relative car ils frémissent, oscillent, virent de bord au moindre courant d’air. Pendant le temps de l’exposition, ces objets flottants se chargeront de traces de pluie, de vent, d’insectes, d’oiseaux, du magnolia qui pousse au beau milieu de la cour du FRAC… Ils y sont visibles jusqu’au 15 novembre 2008.

Au cours de ce reportage, on visite l’installation en compagnie de Karima et Zora, habitantes du Plan d’Aou, on écoute Jean-Luc Brisson évoquer son travail et on surprend Wlad Znorko, directeur du Cosmos Kolej, en admiration devant un abreuvoir.

Le jardin est une chose mentale, installation de Jean-Luc Brisson – Oct. 2009

 
Par Xavier Thomas

 
Et pour aller plus loin :

> Au paradis : un entretien réalisé avec Jean-Luc Brisson durant sa résidence à la Gare Franche en mars 2009 sur le livre « Le Paradis » ;

> Radiotentation autour de Jean-Luc Brisson : un plateau radio en direct et en public à la Gare franche en cloture de la résidence de Jean-Luc Brisson en avril 2009 ;

> Rien n’est permis, tout est possible : un documentaire rétrospective de la résidence de Jean-Luc Brisson à la Gare Franche et au Plan d’Aou entre reportages, entretiens, rencontres d’habitants, lectures de textes et extraits radio.