Après des études à l’Institut des Études Théâtrales Appliquées de Gießen, Sarah Bahr, née 1986 à Heilbronn en Allemagne, s’installe en France pour compléter sa formation à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Depuis, elle poursuit des travaux à trajectoires multiples, unissant ses activités d’artiste plasticienne, de poète et de metteur en scène. En 2012, elle a été lauréate du concours des « Journées de Lyon des Auteurs de Théâtre ». Récemment elle a montré son spectacle La douleur du martien aux Subsistances de Lyon. Elle a publié ses textes dans diverses revues (La Gazette des Jockeys Camouflés, If, Initiales, Nioques) et est actuellement auteur associé auprès de la compagnie Plateforme Locus Solus.

« Bon, ainsi je vais vous dire quelque chose et vous me répondrez le contraire, c’est comme ça qu’on fera, parce que c’est ce qui m’arrange le mieux. C’est la seule chose qui pourrait m’aider à ranger d’ailleurs, à mettre en ordre, et ça va être comme un jeu. Je m’en fous. Comme un jeu et c’est tout. Comme une sculpture. Une sculpture sous l’aspect d’un empoignement d’espace. Et vous allez me parler comme jamais quelqu’un n’a parlé dans ce siècle entier. La parole la plus étrange pour dire ce qui serait le plus contraire de tout. Vous allez m’adresser une parole délicieusement mensongère, lucide et fausse. Il faudra tout inclure même si, j’avoue, le tout ressemble au rien, mais essentiellement, c’est ça, oui, d’accord, la sculpture, le problème, d’accord, mais un jour, il faudra y arriver quand même à tout inclure sans rien laisser de côté, de ce qui importe. »
Sarah Bahr

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